Les 3 énigmes (résolues) de Julie Binay, mon aïeule condamnée à l'exil perpétuel en Guyane (IV)

Cet article en deux parties est la suite d'une série d'articles sur Julie Binay, mon aïeule qui fut exilée au bagne en Guyane de 1896 à 1914.

 ***

Énigme 2 : 1884, l'année maudite -Partie 2


***

Palais de Justice du Havre (Circa 1910)

C'est peu dire que 1884 fut une année terrible pour Julie. Dans mon précédent billet, j'évoquais le décès soudain et brutal de Jean-Baptiste, son père, dans un accident survenu le 24 juillet 1884. Un mois plus tard,  c'est un autre épisode qui l'attend.

Julie endeuillée se retrouve sur le banc des accusés au Tribunal d'Instance du Havre pour outrage à la pudeur. Elle y risque une peine jusqu'à deux ans de prison.

Les 3 énigmes (résolues) de Julie Binay, mon aïeule condamnée à l'exil perpétuel en Guyane (III)

Cet article en deux parties est la suite d'une série d'articles sur Julie Binay, mon aïeule qui fut exilée au bagne en Guyane de 1896 à 1914.

 ***

Énigme 2 : 1884, l'année maudite -Partie 1


***

Dans mon premier article sur Julie, j'avais partagé une intuition sur le décès de son père Jean-Baptiste (et également mon arrière-arrière-grand-père), survenu le 24 juillet 1884 à l'âge de 56 ans :
A cette époque, les conditions de travail dans les carrières sont rudes et les accidents sont fréquents. Même si rien ne me permet de l'affirmer,  j'ai toutes les raisons de croire que le décès du patriarche de la famille [fut] soudain et lié à son activité professionnelle.
Je fondais mon intuition sur un indice. L'acte de décès de Jean-Baptiste précisait comme lieu du décès "la carrière exploitée par l'administration municipale chemin 73" autrement dit son lieu de travail. 

Rien ne me permettait toutefois de confirmer cette intuition quand je publiais mon premier article et je m'y étais je crois résigné. Mais c'était sans compter les charitables efforts de deux de mes lecteurs qui exhumèrent de poussiéreux articles de presse publiés en 1884. Car figurez-vous que le décès de Jean-Baptiste fut assez remarquable pour être raconté par la presse de l'époque. 

Je dois cette découverte à un premier lecteur, Daniel, qui entreprit des recherches dans le Journal de Rouen et fit cette inespérée trouvaille d'un premier récit du décès de Jean-Baptiste

Plus tard, Muriel Bisson, qui prépare un livre sur Julie, me fit parvenir un second article extrait du Journal de Bolbec et découvert par l'entremise du service Archives de la Ville de Bolbec.

Et ce sont ces deux articles mis bout-à-bout qui me permirent de comprendre ce qu'il se passa le jeudi 24 juillet 1884 dans la carrière municipale de la route 73. 

Pierre Charles Toussaint Blanchard, mon aïeul qui survécut à la Révolution française

Qui est Pierre Blanchard pour moi ? Pierre Blanchard est le frère de Jeanne Blanchard (1750-1819) dont je suis le descendant à la 7ème génération (du côté de ma mère). C'est donc aussi le fils de François Blanchard (1720-1784) et Suzanne Tison (1725-1795?), mes ancêtres à la 8ème génération.


Pierre Blanchard - Lithographie (1830)

C'est peu dire que mes recherches sur Pierre ont été aussi inattendues que singulières. 

Pierre Blanchard n'apparaît pas dans les livres d'Histoire. Il marqua pourtant son époque et la postérité se souviendra de lui pour un fait très précis : le 9 janvier 1826, il redonne vie à une congrégation qui s'était éteinte avec la révolution : la congrégation des eudistes.

En voulant suivre Pierre et marcher sur ses pas, je suis descendu dans l'histoire de France et ses intrigues. 

J'ai visité la Révolution, rencontré Napoléon et aperçu la Restauration. Pierre m'a emmené à Paris dans les collections des Archives Nationales. Il m'a fait lire la dernière lettre qu'il a écrite quelques jours avant de mourir. Il m'a guidé jusqu'à la chapelle du lycée privé Saint-Martin de Rennes où son cœur fut emmuré il y a de cela 189 ans. Et fait inédit, il m'a convié à son enterrement qui me sera raconté dans les détails par ses contemporains.

Ce sont ces découvertes que je m'apprête à partager avec vous. Au fil de mes recherches, j'ai découvert la vie d'un homme de conviction et fidèle à sa vocation qui sera le témoin privilégié des grands bouleversements de la France.

Voici pour la première fois l'histoire de Pierre Blanchard.

Les 3 énigmes (résolues) de Julie Binay, mon aïeule condamnée à l'exil perpétuel en Guyane (II)

Photo signalétique d'une bagnarde - Extrait du documentaire "Femmes au bagne"

Lorsque je terminais mon dernier article sur Julie Binay, plusieurs inconnues subsistaient.

J'ignorais par exemple ce qu'il était arrivé à Julie après son retour en France en 1914. Était-elle démeurée à Saint-Nazairre son port d'arrivée ? Était-elle rentrée à Bolbec où elle a grandi ? Ou bien à Paris où elle fut arrêtée avant d'être envoyée au bagne ? 

J'avais également l'intuition que le décès de son père en 1884 avait marqué un tournant dans sa vie, plongé la famille dans le malheur et l'indigence et avait obligé Julie à quitter Bolbec pour vendre ses charmes au Havre puis à Paris. Mais je n'en avais aucune certitude.

Je n'avais enfin eu accès à son dossier de bagne que de façon partielle. J'imaginais volontiers ses colères et ses tentatives d'évasion au gré des quelques rapports de l'administration que j'avais pu lire mais là encore il me restait à consulter son dossier dans son entier pour avoir une idée plus juste de la vie de Julie en Guyane.

Après six mois d'enquête, et avec le concours de quelques lecteurs, j'ai réussi à résoudre ces trois énigmes. Je sais maintenant ce qu'il est advenu de Julie à son retour en France et  dans quelles conditions elle est décédée. J'ai  réussi à en savoir plus sur les circonstances du décès de son père et l'incidence que cela a eu sur la destinée de Julie. Et j'ai eu accès à tout son dossier de bagne.

Je partage donc avec vous le premier chapitre d'une enquête qui en comportera trois et qui s'intitule :


***

Énigme 1

Ce qu'il est advenu de Julie à son retour du bagne


***

Le bilan d'une année de recherches sur ma généalogie

Photo de famille - A gauche Pierre Rabec mon arrière-grand-père (1923)


La fin de l'année est traditionnellement celle du bilan, alors permettez-moi de partager avec vous ces quelques lignes sur une année passée à travailler sur ma généalogie

J'aimerais commencer par vous dire qu'il y a  quelque chose que je n'avais pas anticipé en débutant mes recherches :  fouiller son histoire familiale, c'est explorer le genre humain dans ce qu'il a parfois de plus effrayant.

Au fil de mes recherches, j'ai croisé les jeunes filles qui se prostituent pour survivre. J'ai découvert celles qui sont envoyées en prison parce qu'elles ont tenté d'avorter. J'ai rencontré les femmes qu'on humilie parce qu'elles ont donné naissance à leur enfant hors mariage. J'ai découvert les jeunes hommes de vingt ans qu'on envoie mourir sur un champ de bataille et les traumatismes des familles décimées par la Grande guerre. J'ai rencontré celui qui menace de tuer sa femme sous l'emprise de l’alcool ou celle qui se pend dans son salon un matin d'hiver. J'ai fait connaissance avec la mal nommée justice qui envoie ses enfants au bagne. J'ai côtoyé des maladies, les blessures et l'indigence. J'ai entre-aperçu les lueurs des bombes qui explosent et anéantissent toute une ville.

J'anticipais ce genre d'histoires et leur noirceur. Et pourtant, toutes m'ont heurté plus que je ne l'aurais imaginé. L'explication tient peut-être du fait qu'il s'agit quelque part de ma propre histoire puisque ce fut celle de mes ancêtres et de l'époque à laquelle ils ont vécu.

Mais c'est aussi peut-être du à la nature de l'objectif que je poursuis : je ne cherche pas uniquement à placer des noms et des dates sur un arbre. Je veux surtout raconter ces histoires et les partager avec le plus grand nombre à travers ce blog.  Cela oblige à un effort de l'esprit pour imaginer ce que je ne peux que deviner à défaut d'avoir des certitudes. Et cela m'oblige également à un effort du cœur pour ressentir toutes ces joies et ces peines. Alors forcément, on ne ressort pas tout à fait indemne de cet exercice.

Je ne voudrais pas toutefois vous amener à penser que la généalogie est un exercice d'introspection qui consiste à dialoguer avec des gens morts car cette année a été aussi l'occasion de belles rencontres - avec des gens bien incarnés cette fois - qui m'ont permis d'aller plus loin dans mes recherches.

Des auteurs, des journalistes, des historiens, des bénévoles, ... Il y a dehors un monde incroyable de gens passionnés et prêts à aider. Sans compter ma famille, mes parents, mes oncles, mes tantes, mes cousins et cousines. Je crois que j'ai jamais été aussi proche et connecté à ma famille que depuis que j'ai débuté mes recherches.

2019 aura été enfin marqué de nombreux temps forts et surprises. Je n'imaginais pas que mon travail sur Julie Binay (mon aïeule envoyée au bagne à vie en Guyane) puisse contribuer à la publication d'un livre qui s'inspire de son histoire à paraître en 2020. Pas plus que je n'espérais pouvoir mettre la main un jour sur la une photo de mon arrière-grand-père (en illustration de cet article) ou visiter un jour la maison où celui-ci est né. Et je n'avais pas vu venir non plus que mon article sur mon grand-père Gaston Toutain entraîneur au HAC devienne l'article le plus lu sur mon blog et soit repris dans la presse locale.

Si je devais résumer ma première année de recherches, je dirais que depuis un an je danse sur une montagne de fumier. Cette montagne de fumier s'appelle le passé. La chose heureuse c'est que sur ce passé pestilentiel poussent de sublimes roses aux couleurs épatantes : Julie, Clémence, Gaston, Pierre, ...

Et après une année à brasser le passé, je n'ai aucun doute que le parfum de chaque rose à lui seul aura valu mon incursion dans le monde de mes ancêtres.

Comment j'ai retrouvé la trace de l'immeuble de mes arrière-grands-parents détruit pendant la guerre au Havre ? (suite)

Le 35 rue Emile Zola au Havre - (1909?)

Mes arrière-grand-parents, Pierre Rabec (1876-1941) et Augustine Aubin (1886-1971) ont ouvert une brasserie de cidre au 28-30 rue Emile Zola et ont habité sur le trottoir d'en face au 35 rue Emile Zola.

Dans un précédent billet, je vous expliquais mon travail pour retrouver la trace de l'immeuble où mes arrière-grand-parents - ont vécu. Et les diffucltés que je recontrais pour remonter le temps : la ville du Havre fut rasée à +80% en 1944.

Aujourd'hui, je vais revenir sur mon premier article car j'ai fait plusieurs découvertes d'importance.

Gaston Toutain, mon grand-père, qui fut entraîneur au HAC

(Cet article est évolutif - C'est-à-dire que je le ferai évoluer au fil de mes recherches et de mes découvertes)
Gaston Toutain


Raconter son grand-père c'est forcément émouvant pour un petit-fils. Mon grand-père s'appelait Gaston. Il était entraîneur au Havre Athletic Club, le club doyen du football français des années 1960 à 1980.

Gaston est celui dont tout le monde m'a parlé mais que je n'ai jamais connu. Papiers, magazines, photos, ... Je me suis plongé dans l'histoire de Gaston à la recherche de bouts de son histoire. Je partage dans cet article mes premières découvertes.

De mon grand-père Gaston - le père de mon père - je sais au début de cette enquête tout ce que l'état civil sait m'en dire. 

Il est né le 2 novembre 1922 au Havre. Il s'est marié le 5 avril 1946 à Rose Binay. Rose et Gaston auront sept enfants : Serge, Alain, Joël, Dominique, Thierry, Christine et Bruno. Gaston décède le 25 juin 1986 à l'âge de 63 ans. 

Des récits familiaux, je sais que la passion de Gaston c'est le football. Et surtout un club : le Havre Athlétic Club (HAC), le club de football du Havre.

"Il y était toutes les fins de semaines"

Quel était son rôle au HAC ?

"Il était dirigeant" "bénévole", "entraîneur", ...

Au fil des discussions que j'initie avec ma famille sur mon grand-père, je m'aperçois que le temps a fait son oeuvre et que les souvenirs et les dates ont perdu un peu de leur précision.

Au-delà du temps, je comprends autre chose, c'est que l'investissement de Gaston au HAC était son domaine réservé, un domaine protégé la fin de semaine à l'écart de la famille où il entraînait des dizaines de jeunes au football et leur transmettait sa passion du ballon rond.

C'est à partir de là que débute réellement mon enquête...

Une enquête faite de papiers, de photos, de magazines et des témoins de l'époque pour en savoir plus sur les années football de mon grand-père.

Marie-Louise Charlotte Rabec, la sœur de mon arrière grand-père

Melancholia, vers 1627 - 1628 (Hendrick Ter Brugghen)

Le dernier jour de Marie-Louise


Je ne connaissais pas Marie-Louise - la sœur de mon arrière grand-père Pierre - avant d'entreprendre des recherches sur sa vie. Personne dans la famille n'en a entendu parler. J'ai donc tristement fait sa connaissance par l'entremise d'un article de presse qui annonçait son décès.

Car le fait le plus extraordinaire de la vie de Marie-Louise Charlotte Rabec fut étrangement sa mort. Le matin du 2 février 1924, à l'âge de 44 ans, Marie Louise Rabec met fin à ses jours en se pendant dans le couloir de son appartement à Cabourg.


L'Ouest-Éclair - 9 février 1924

C'est ainsi que débutèrent mes recherches sur Marie-Louise.

J'ai retrouvé (et visité) la maison où est né mon arrière-grand-père Pierre Rabec

Cet été, j'ai profité de mes vacances en Normandie pour retrouver et visiter la maison où est né mon arrière-grand-père, Pierre Rabec (1876-1941).

Visiter la maison de son ancêtre a quelque chose de magique. Laissez-moi vous raconter comment par une belle journée d'été, sous un ciel bleu, dans la campagne normande, mes parents et moi avons remonté le temps et rendu visite à Pierre.

Première étape : retrouver le village de la Houcharderie


Acte de naissance de Pierre Aimé Rabec (Extrait) - 1876

Mes recherches débutent avec l'acte de naissance de Pierre - disponible sur le site Internet des Archives Départementales de la Manche. Il y est indiqué qu'il est né au domicile de ses parents au village de la Houcharderie commune de Pont-Hébert.

Une recherche sur Google Map ne me permet malheureusement pas de retrouver ce village. En revanche, en scrutant avec attention les villages avoisinant, j'ai repéré un village au nom approchant : la Houchardière et j'ai l'intuition qu'il s'agit du même village.

Pour m'en assurer, je me rends sur le site Internet Géoportail de l'IGN qui va me permettre de comparer une carte des environs datant de 1950 avec une carte d'aujourd'hui  :

Comparaison carte IGN  de nos jours (à gauche) et Carte IGN 1950 (à droite)

Mon intuition est donc la bonne : la Houchardière s'apellait auparavant le Houcharderie. C'est dans ce village qu'est né mon arrière-grand-père en 1876.

Clémence Marie RABEC, la sœur de mon arrière-grand-père

Ils s’appelaient Pierre, Clémence, Marie-Louise, Léa, Juliette, Emile et Tranquille. Une famille de 7 enfants. Trois garçons et quatre filles nés dans le dernier quart du XIXème siècle en Normandie. 

Pierre est mon arrière-grand-père. Je ne sais pas grand chose de lui. Et encore moins de sa fratrie. La famille n'a aucune mémoire d'eux.

J'ai voulu ces derniers mois retrouver leurs traces pour mieux comprendre l'histoire de mon aïeul et de la vie de famille qui fut la sienne. Et je commence aujourd'hui par l'une de ses sœurs : Clémence Marie Rabec.

La vie de Clémence Rabec n'a rien d'exceptionnelle en apparence. Clémence fut une femme ordinaire et invisible comme tant d'autres de son époque dont la vie sombra dans un oubli total. Et pourtant raconter la vie de Clémence, c'est raconter l'extraordinaire d'une vie de 81 ans qui survécut à deux conflits mondiaux et fut le témoin d'une société aujourd'hui disparue.

Voici son histoire.

Eglise Saint-Pierre
Pont-Hébert

Clémence Marie Rabec naît le 8 février 1877 à trois heures du matin au village de la Houcharderie à Pont-Hébert au domicile de ses parents - Pierre Désiré Rabec et Aimée Louise Lebasnier

On confie - comme il est d'usage en pays de Caux - l'organisation de son baptême à ses parrain et marraine : Théophile Le Basnier (le père de sa mère) et Félicité Basnier (la sœur de sa mère). La cérémonie a lieu le jour suivant sa naissance dans l'église Saint-Pierre de Pont-Hébert. Le jour du baptême, son père est marqué absent.

Comment j'ai retrouvé la trace de l'immeuble de mes arrière-grands-parents détruit pendant la guerre au Havre ?

Mes arrière grand-parents , Pierre Aimé Rabec (1876-1941) et Augustine Léonne Léonie Aubin (1886-1975), sont arrivés au Havre au sortir de la guerre vers 1918 et ont emménagé au 180 rue Victor Hugo. Ils ont ensuite déménagé vers 1925 rue Emile Zola jusqu'à environ 1939.

Cette dernière adresse est importante dans leur histoire car c'est là que mon aïeul a établi son premier commerce : la cidrerie du Pèr'Rabec. 

J'aurai l'occasion de raconter la vie de Pierre Rabec dans un autre article. Ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est d'arriver surtout à visualiser la rue dans laquelle le couple s'est installé. 

Je sais de différentes sources que le commerce était établi aux numéros 28-30 et qu'ils ont habité sur le trottoir d'en face aux numéro 31 et 35.

La difficulté au Havre pour celui qui souhaite remonter dans le temps est que le centre ville fut détruit en septembre 1944 à 82%.

On a du mal à s'imaginer ce que cela signifie concrètement alors j'aimerais montrer au lecteur deux vues aériennes du Havre pour l'illustrer (en jaune la cidrerie de mes aïeux rue Emile Zola).



Vue juxtaposée du Havre (21/04/1939 - 1944) - Source : IGN

La rue qui m'intéresse fait donc partie du centre-ville détruit pendant la guerre et n'existe plus aujourd'hui. Lors de la reconstruction du Havre son tracé a été repris pour donner lieu à une nouvelle rue, la rue Richelieu qui tire son nom de l'ancienne place Richelieu (non reprise lors de la reconstruction) qu'elle traverse.

Comment reconstituer le passé d'une rue qui n'existe plus ?

Julie Clémence Binay - Mon aïeule condamnée à l'exil perpétuel en Guyane (I)

Capture du documentaire Femme au Bagne
Capture d'écran du documentaire "Femmes au bagne"

Julie Clémence Binay est la tante de ma grand-mère. En 1896, elle est condamnée au bagne et à l'exil perpétuel en Guyane. Voici son histoire.


Je ne savais pas à quoi m'attendre quand j'ai commencé mes recherches généalogiques il y a quelques mois. Mais sans doute pas à être aussi ému et bouleversé que par l'histoire de mon aïeule Julie Binay.

Sa vie tient presque du roman et c'est peut-être l'une des rares de ma famille que j'arriverai à raconter avec autant de précision. La justice adore documenter les tourments qu'elle inflige. Et c'est paradoxalement grâce à cela que je peux aujourd'hui évoquer la mémoire de Julie Binay.

Mais commençons par le commencement. Qui est Julie Binay pour moi ?

Atomic Habits, de James Clear (Résumé du livre)

-----------------

Titre original : Atomic Habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones

Version papier : 320 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

----------------- 

Extraits

“Every action you take is a vote for the type of person you wish to become. No single instance will transform your beliefs, but as the votes build up, so does the evidence of your new identity.”
― James Clear, Atomic Habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones

“You should be far more concerned with your current trajectory than with your current results.”
― James Clear, Atomic Habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones



Comment de petits changements chaque jour peuvent produire de grands changements à long terme ?


Intuitivement, nous pourrions penser qu'un grand succès résulte d'un grand changement. Perdre du poids, devenir riche, construire une entreprise, ... Comment imaginer qu'il puisse en être autrement?

Ce que la théorie des 1% nous apprend c'est que de petits changements patiemment réalisés chaque jour peuvent par le jeu des intérêts composés générer de gros changements. Si vous pouvez faire chaque jour 1% mieux que la veille, vous aurez multiplié par 37 votre situation de départ à la fin de l'année. A l'inverse, si vous faites pire 1% chaque jour que la veille, votre approcherez de zéro à la fin de l'année.


Habits are the compound interests of self-improvment

Unshakeable de Tony Robbins (Résumé du livre)


-----------------

Titre original : Unshakeable - Your Financial Finance Playbook

Version papier : 257 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

Achat du livrecliquer ici

-----------------

Unshakeable: Your Financial Freedom Playbook vous initie aux investissements sur les marchés financiers. Comment avoir confiance en soi pendant la tempête ? Comment être droit dans ses bottes quelques soient les soubresauts de la finance mondiale ? Pourquoi investir sur les marchés financiers est toujours gagnant sur le long terme ? Quelles sont les règles à suivre ? Tony Robbins signe un livre bien instructif pour qui veut s'initier au monde de la bourse.


Alive at Work, de Daniel M. Cable (Résumé du livre)

Alive at work de Daniel Cable
-----------------

Titre original : Alive at Work: The Neuroscience of Helping Your People Love What They Do

Version papier : 256 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------

Nous adorons explorer


Notre nature nous pousse à explorer le monde, apprendre de notre environnement et donner du sens à ce qui se passe autour de nous. Nous sommes toutes et tous nativement doués et programmés pour l'exploration.

Lorsque nous obéissons à cette pulsion d'explorer le monde, nous sommes heureux : notre cerveau libère de la dopamine qui nous donne encore plus envie de continuer notre exploration. En activant cette envie d'explorer, nous nous sentons plus motivés, plus enthousiastes, bref plus vivants.

Paradoxalement, il existe un lieu où cette envie d'explorer ne trouve pas à s'exprimer, c'est celui du monde du travail. 


The Tipping Point, de Malcom Gladwell (Résumé du livre)

-----------------

Titre original : Le point de bascule : Comment faire une grande différence avec de très petites choses

Version papier : 270 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------

Extraits

“If you want to bring a fundamental change in people's belief and behavior...you need to create a community around them, where those new beliefs can be practiced and expressed and nurtured.” 


“There are exceptional people out there who are capable of starting epidemics. All you have to do is find them.” 




Dans The Tipping Point, Malcom Gladwell s'efforce de conceptualiser ce qui fait qu'une idée, un produit ou un message passe un jour de complètement banal et ignoré à soudainement contagieux, génial et absolument irrésistible. C'est ce qu'il nomme le point de bascule (le tipping point).


The Tipping Point is the biography of an idea, and the idea is very simple. It is that the best way to understand the emergence of fashion trends,  (...) or the transformation of unknown books into bestsellers or any number of the  othemysterious changes that mark everyday life is to think them as epidemics. Ideas and product messages and behaviors spread just like viruses do

Malcom Gladwell énonce 3 lois qui correctement associées ensemble expliquent la survenue d'un point de bascule : la loi des oiseaux rares, la loi de l'adhérence et la loi du contexte.


Le Zen et l'Art de Tomber amoureux, de Brenda Shoshanna



-----------------

Titre original : Zen and the Art of Falling in Love

Version papier : 251 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------

Le Zen et l'Art de Tomber Amoureux est mon véritable coup de cœur de cet été. Il s'agit d'un livre qui traite des principes du bouddhisme appliqués à la question amoureuse. 

De prime abord, si l'on ne connaît rien au bouddhisme, et c'était mon cas avant de découvrir ce livre, on ne s'attend peut-être pas à ce qu'une religion, ou une philosophie, nous guide sur le sujet de l'amour.

Et pourtant après l'avoir lu, j'ai complètement changé d'avis et je pense que cet ouvrage est un must pour qui souhaite avoir une vie amoureuse sereine et épanouie.

Ce livre éduque a l'amour. L'amour de la vie de couple mais plus largement l'amour de son prochain. 

On y apprend à accueillir l'autre tel qu'il est, à ne pas vouloir le changer, à le laisser partir s'il le faut, à apprécier l'instant présent, à être qui l'on est, à faire tomber le masque. 

Ce livre soulage, illumine et je vais m'empresser de l'offrir autour de moi ...

Achetez ‘Le Zen et l'Art de Tomber Amoureux’ de Brenda Shoshanna :

Power, les 48 lois du Pouvoir, de Robert Greene

-----------------

Titre original : The 48 Laws of Power

Version papier : 464 pages

Temps de lecture estimé : 20 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------

Extraits

“When you are trying to impress people with words, the more you say, the more common you appear, and the less in control. Even if you are saying something banal, it will seem original if you make it vague, open-ended, and sphinxlike. Powerful people impress and intimidate by saying less. The more you say, the more likely you are to say something foolish.” 
― Robert Greene, The 48 Laws of Power

“Appearing better than others is always dangerous, but most dangerous of all is to appear to have no faults or weaknesses. Envy creates silent enemies. It is smart to occasionally display defects, and admit to harmless vices, in order to deflect envy and appear more human and approachable. Only gods and the dead can seem perfect with impunity.” 
― Robert Greene, The 48 Laws of Power





'Le sentiment de n'avoir aucun pouvoir sur les gens et les événements est difficilement supportable : l'impuissance rend malheureux. Personne ne réclame moins de pouvoir, tout le monde en veut davantage.'

Si le Pouvoir avait ses Lois, quelles seraient-elles ?


C'est à cette question que se propose de répondre Robert Greene dans Les 48 Lois du Pouvoir, un best-seller vendu à + 2 millions d'exemplaires.

Véritable manuel de la manipulation, Les 48 Lois du Pouvoir analysent la quintessence de cette sagesse millénaire, tirée de la vie et des œuvres des plus illustres stratèges (Sun Zi, Clausewitz), hommes d' État (César, Louis XIV, Bismarck, Talleyrand), courtisans (Castiglione, Gracián), séducteurs (Ninon de Lenclos, Casanova) et escrocs de l'histoire.

Amoral, intelligent, impitoyable et captivant, cet ouvrage colossal condense 3000 ans d'histoire du pouvoir en 48 lois.

Mon sentiment, après avoir tourné la dernière page de ce précieux livre, c'est d'abord de l'admiration pour Robert Greene.

Quel travail herculéen pour condenser 3000 ans d'Histoire et arriver à mettre en musique tous ces puissants qui illustrent chacune des lois : Cléopâtre, César, Louis XIV, Napoléon, Bismarck, Casanova, Sun Zi, Clausewitz, ... 


Robert Greene relie d'un fil d'or tous ces puissants, pourtant d'époques et de lieux différents, et leur donne vie. Il décortique leur stratégie de pouvoir, leurs succès, leurs échecs, donne à voir comment le lecteur peut à son tour s'en inspirer et énonce les 48 Lois pour exceller dans les jeux de pouvoir.

Le livre est dense mais accessible, les exemples foisonnent, les citations également. A mi-chemin entre un travail d'historien et celui d'un psychologue, Robert Greene explore toutes les facettes de la nature humaine.



Quelles sont-elles ces lois ?


Ne donnez à vos ennemis aucune possibilité de négociation, aucun espoir, aucune marge de manoeuvre. Écrasez-les, c'est tout"

Il serait vain de vouloir résumer ses lois, mais on pourra retenir que le pouvoir repose selon Robert Greene sur notre capacité à nous maîtriser, à ne pas laisser paraître nos émotions, à rester fluide, insaisissable, imprévisible, à ne pas prendre parti. Il réside aussi dans notre capacité à exploiter les faiblesses de l'autre, donc à les repérer, à écouter, à courtiser.

Achetez ‘Les 48 Lois du Pouvoir'  de Robert Green :


Mange, Prie, Aime d'Elisabeth Gilbert (Eat, Pray, Love)

-----------------

Titre original : Eat, Pray, Love

Version papier : 384 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------

Extrait

“People think a soul mate is your perfect fit, and that's what everyone wants. But a true soul mate is a mirror, the person who shows you everything that is holding you back, the person who brings you to your own attention so you can change your life. 

A true soul mate is probably the most important person you'll ever meet, because they tear down your walls and smack you awake. But to live with a soul mate forever? Nah. Too painful. Soul mates, they come into your life just to reveal another layer of yourself to you, and then leave. 

A soul mates purpose is to shake you up, tear apart your ego a little bit, show you your obstacles and addictions, break your heart open so new light can get in, make you so desperate and out of control that you have to transform your life, then introduce you to your spiritual master...” 


― Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love



Eat, Pray, Love (Adapté en français sous le nom Mange, Prie, Aime) est la narration par Elisabeth Gilbert, trentenaire new-yorkaise, douloureusement divorcée, de ses voyages en Italie, en Inde puis en Indonésie, à la recherche d'une vie meilleure.

Classé dans la liste des best-sellers du New-York Times pendant 187 semaines, le livre est adapté au cinéma - Julia Roberts y jouera le rôle d'Elisabeth Gillbert.

Je commencerai par dire que ce livre m'a fortement impressionné. Peut-être même qu'il fait partie de la liste très distinguée des livres qui ont  impacté ma vie. Sachant qu'il n'y avait dans cette liste qu'un seul livre, elle en compte désormais deux.

J'imagine que si ce livre m'a fait un tel effet c'est surtout qu'en racontant son histoire Élisabeth Gilbert parle de la mienne, de la vôtre, et d'un mal très contemporain : celui qui consiste à investir de l'énergie dans une vie qui ne vous plaît pas.

Quand le pétage de plomb survient, comment fait-on ? Comment revenir en arrière, comment rétablir sa trajectoire, retrouver l'équilibre ? Comment guérir le cœur qui saigne ? Comment taire les démons ? Comment soulager le corps ? Le témoignage d'Élisabeth Gilbert nous montre que même si c'est douloureux, il est toujours possible de s'aligner avec sa vraie nature vers une vie heureuse.

Eat, Pray, Love fait du bien au cœur et à l'âme. Et c'est aussi une quête vers l'illumination. Trouver du sens à sa vie.

Pour se faire, Elisabeth Gilbert prend la route. Certains diront qu'elle fuit. D'autres qu'elle accomplit sa légende personnelle.

Beaucoup d'auteurs ont pris la route avant Elisabeth Guilbert pour se trouver  - Rimbaud qu'on appelait l'homme aux semelles de vent, Jean-Jacques Rousseau, Saint-Paul, Saint-Augustin ou plus contemporain Christopher McCandless, personnage principal d'Into the Wild. Et quelque part, Eat, Pray, Love  est la version talon aiguille de ces illuminés qui quittent la société pour se retrouver.

Pourtant, jamais Eat, Pray, Love ne tombe dans le travers qui consisterait à en faire un roman de gare qu'on achète pour passer le temps dans une salle d'attente. 

Non ce livre a une vraie profondeur et une belle intelligence. On devine en le lisant, en découvrant les citations d'auteurs passés et présents, qu'Elisabeth Gilbert est un rat de bibliothèque, qu'elle aime lire, chercher, fouiller le texte - et elle le confirme d'ailleurs dans un talk irrésistible qu'elle donne sur la scène du TED. Son écriture est vive, drôle, enjouée et apaisée.

Bref, un livre bien écrit à lire et à relire dans les moments de doute pour faire la paix avec soi-même, et que je vous recommande sans réserve.

Achetez ‘Mange, Prie, Aime’ d'Elisabeth Gilbert:

Bien Vivre le Principe 80/20, de Richard Koch (Résumé du livre)


 -----------------


Titre original : The 80/20 principle : the secret to achieving more with less

Version papier : 392 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

Achat du livre : cliquer ici

-----------------
Extraits


“Those who seize the day become seriously rich.” 


“The way to create something great is to create something simple.” 




La plupart des causes donnent peu de résultats. Quelques unes transforment la vie.



Dans Bien Vivre le Principe 80/20 : Moins de Travail et de Stress pour Plus de Succès et de PlaisirRichard Koch développe une idée simple : beaucoup ont pour croyance que toutes les actions donnent des résultats proportionnels pour peu qu'on y investisse la même énergie, le même temps ou le même argent. 

Selon lui, cette croyance est fausse : il y a des actions qui sont les sources massives de résultats, tandis que d'autres actions génèrent une multitude d'effets insignifiants. 

Et il en arrive à l'équation selon laquelle dans nos vies seules 20% de nos actions génèrent 80% des résultats. Dans ce cas, demande-t-il, pourquoi continuer à s'intéresser aux 80% d'actions qui ne génèrent que 20% de résultats ? Identifions ces 80% qui ne servent à rien, éliminons-les, libérons du temps, de l'énergie, de l'argent et réinvestissons les sur les actions qui comptent vraiment. 

Autrement dit : faisons plus en faisant moins !


Utopie ? Pas tant que ça si l'on en croit Richard Koch. Il va dans le sens de l'histoire de faire toujours plus avec moins dans tous les domaines. C'est le cas des téléphones, des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants. C'est le cas des voitures, des trajets, des industries, tout avec le temps s'améliore et vise à mieux fonctionner tout en utilisant moins de ressources. Étrangement, seules nos vies personnelles de tous les jours échappent à cette logique où c'est à  l'inverse la logique du "Faire plus pour gagner plus" qui prime.

"Mettez votre listes des choses à faire à la poubelle, et dressez une liste des choses à ne pas faire".

Concentrez vous sur les meilleurs 20%

Pour arriver à ce résultat, Richard Koch propose le triptyque : destination, route et actions.

La destination, c'est l'objectif de vie que vous vous fixez, là où vous voulez aller. Qui voulez-vous devenir ? Fixer un objectif est compliqué car par essence, choisir c'est renoncer. Il  s'agit tout autant de se concentrer sur une direction que de refuser de prendre toutes les autres directions qui  s'offrent à nous. La destination oblige à choisir ce qui nous rend heureux.

La route, consiste à trouver le chemin le plus simple  pour arriver à destination. Cette route est souvent contre-intuitive car nous sommes conditionnés pour imaginer des chemins qui nécessitent plus pour avoir  plus. Il faut donc faire l'effort de résoudre le challenge que nous n'avons pas l'habitude d'imaginer : faire plus en faisant moins

Richard Koch donne la comparaison suivante qui permet de comprendre son principe : si vous êtes dans le sud de l'Espagne, pour vous rendre de San Pédro à Séville, le chemin intuitif est une route sinueuse qui débute avec 45 kilomètres de virages en épingles au milieu des montagnes puis une route qui part dans différentes directions qu'il est difficile de suivre. C'est cependant la route la plus directe. Et donc celle que tout le monde emprunte. Que se passe-t-il si à l'inverse de la majorité des conducteurs vous exigiez de faire plus en faisant moins ? Richard Koch répond : dans ce cas vous découvririez qu'il existe une autoroute qui va de San Pedro à Malaga puis une seconde autoroute de Malaga à Séville. L'autoroute est habituellement vide (les espagnols détestent payer un péage), clairement signalée et le trajet est plus rapide bien que le chemin ne soit pas le plus direct. Ce n'est donc pas le chemin le plus intuitif mais bien le plus recommandable pour arriver à destination.

Les actions à entreprendre se déduisent simplement de la destination et de la route choisies. Les actions sont moins nombreuses et totalement orientées sur  les objectifs qui vous procurent le plus de bonheur.

 

L'argent et l'amour


Richard Koch conclut son livre en projetant le principe 80/20 sur  la question de l'argent et de l'amour.

L'argent. Appliquer le principe 80/20 à l'argent c'est se demander comment gagner plus en travaillant moins. Et je trouve que l'auteur y répond intelligemment . Son propos est le suivant : passé un seuil étonnamment bas, s'enrichir ne procure pas plus de bonheur aux gens. Autrement dit, dès lors que vous avez suffisamment d'argent pour vous loger, vous nourrir et vous vêtir, s'enrichir perd fortement de son intérêt. 

A l'appui de cette idée Richard Koch cite différentes études dont une qui porte sur plusieurs milliers de personnes dans 29 pays à travers le monde et qui fait apparaitre que le niveau de satisfaction des citoyens et leur pouvoir d'achat sont fortement corrélés, jusqu'à un certain seuil à partir duquel l'accroissement du pouvoir d'achat n'influence plus leur niveau de bonheur.

Il existe donc un certain point à partir duquel gagner plus d'argent (et donc investir plus de temps et d'énergie pour y arriver) ne participe plus à  la création de plus de bonheur et d'autres leviers prennent le relais. La question à se poser est donc la suivante : quels sont les 20% d'argent qui fabriquent mes 80% de bonheur ?

L'amour et l'affection. Des relations plus nombreuses nous rendent-elles plus heureux ? L'observation de Richard Koch sur ce sujet est la suivante : dans un monde hyper connecté, nous donnons trop d'énergie, de temps et d'amour à trop de gens ce qui dilue la qualité de nos relations. Nous avons intérêt à définir les 20% de nos relations qui méritent nos 80% d'attention. La question à se poser : qui sont ces gens qui méritent votre attention et votre affection ?

Et Richard Koch de conclure :
Est-ce difficile ? Étrange plutôt. Pourtant il s'agit de troquer un grand nombre de choses qui vous sont indifférentes contre les rares choses qui vous tiennent vraiment à cœur. Il n'y a pas de progrès sans changement.

Apprenez-en plus et achetez ‘Bien Vivre le Principe 20/80’ de Richard Koch :