Mange, Prie, Aime d'Elisabeth Gilbert (Eat, Pray, Love)

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Titre original : Eat, Pray, Love

Version papier : 384 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

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Extrait

“People think a soul mate is your perfect fit, and that's what everyone wants. But a true soul mate is a mirror, the person who shows you everything that is holding you back, the person who brings you to your own attention so you can change your life. 

A true soul mate is probably the most important person you'll ever meet, because they tear down your walls and smack you awake. But to live with a soul mate forever? Nah. Too painful. Soul mates, they come into your life just to reveal another layer of yourself to you, and then leave. 

A soul mates purpose is to shake you up, tear apart your ego a little bit, show you your obstacles and addictions, break your heart open so new light can get in, make you so desperate and out of control that you have to transform your life, then introduce you to your spiritual master...” 


― Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love



Eat, Pray, Love (Adapté en français sous le nom Mange, Prie, Aime) est la narration par Elisabeth Gilbert, trentenaire new-yorkaise, douloureusement divorcée, de ses voyages en Italie, en Inde puis en Indonésie, à la recherche d'une vie meilleure.

Classé dans la liste des best-sellers du New-York Times pendant 187 semaines, le livre est adapté au cinéma - Julia Roberts y jouera le rôle d'Elisabeth Gillbert.

Je commencerai par dire que ce livre m'a fortement impressionné. Peut-être même qu'il fait partie de la liste très distinguée des livres qui ont  impacté ma vie. Sachant qu'il n'y avait dans cette liste qu'un seul livre, elle en compte désormais deux.

J'imagine que si ce livre m'a fait un tel effet c'est surtout qu'en racontant son histoire Élisabeth Gilbert parle de la mienne, de la vôtre, et d'un mal très contemporain : celui qui consiste à investir de l'énergie dans une vie qui ne vous plaît pas.

Quand le pétage de plomb survient, comment fait-on ? Comment revenir en arrière, comment rétablir sa trajectoire, retrouver l'équilibre ? Comment guérir le cœur qui saigne ? Comment taire les démons ? Comment soulager le corps ? Le témoignage d'Élisabeth Gilbert nous montre que même si c'est douloureux, il est toujours possible de s'aligner avec sa vraie nature vers une vie heureuse.

Eat, Pray, Love fait du bien au cœur et à l'âme. Et c'est aussi une quête vers l'illumination. Trouver du sens à sa vie.

Pour se faire, Elisabeth Gilbert prend la route. Certains diront qu'elle fuit. D'autres qu'elle accomplit sa légende personnelle.

Beaucoup d'auteurs ont pris la route avant Elisabeth Guilbert pour se trouver  - Rimbaud qu'on appelait l'homme aux semelles de vent, Jean-Jacques Rousseau, Saint-Paul, Saint-Augustin ou plus contemporain Christopher McCandless, personnage principal d'Into the Wild. Et quelque part, Eat, Pray, Love  est la version talon aiguille de ces illuminés qui quittent la société pour se retrouver.

Pourtant, jamais Eat, Pray, Love ne tombe dans le travers qui consisterait à en faire un roman de gare qu'on achète pour passer le temps dans une salle d'attente. 

Non ce livre a une vraie profondeur et une belle intelligence. On devine en le lisant, en découvrant les citations d'auteurs passés et présents, qu'Elisabeth Gilbert est un rat de bibliothèque, qu'elle aime lire, chercher, fouiller le texte - et elle le confirme d'ailleurs dans un talk irrésistible qu'elle donne sur la scène du TED. Son écriture est vive, drôle, enjouée et apaisée.

Bref, un livre bien écrit à lire et à relire dans les moments de doute pour faire la paix avec soi-même, et que je vous recommande sans réserve.

Achetez ‘Mange, Prie, Aime’ d'Elisabeth Gilbert:

Bien Vivre le Principe 80/20, de Richard Koch (Résumé du livre)


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Titre original : The 80/20 principle : the secret to achieving more with less

Version papier : 392 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

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Extraits


“Those who seize the day become seriously rich.” 


“The way to create something great is to create something simple.” 




La plupart des causes donnent peu de résultats. Quelques unes transforment la vie.



Dans Bien Vivre le Principe 80/20 : Moins de Travail et de Stress pour Plus de Succès et de PlaisirRichard Koch développe une idée simple : beaucoup ont pour croyance que toutes les actions donnent des résultats proportionnels pour peu qu'on y investisse la même énergie, le même temps ou le même argent. 

Selon lui, cette croyance est fausse : il y a des actions qui sont les sources massives de résultats, tandis que d'autres actions génèrent une multitude d'effets insignifiants. 

Et il en arrive à l'équation selon laquelle dans nos vies seules 20% de nos actions génèrent 80% des résultats. Dans ce cas, demande-t-il, pourquoi continuer à s'intéresser aux 80% d'actions qui ne génèrent que 20% de résultats ? Identifions ces 80% qui ne servent à rien, éliminons-les, libérons du temps, de l'énergie, de l'argent et réinvestissons les sur les actions qui comptent vraiment. 

Autrement dit : faisons plus en faisant moins !


Utopie ? Pas tant que ça si l'on en croit Richard Koch. Il va dans le sens de l'histoire de faire toujours plus avec moins dans tous les domaines. C'est le cas des téléphones, des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants. C'est le cas des voitures, des trajets, des industries, tout avec le temps s'améliore et vise à mieux fonctionner tout en utilisant moins de ressources. Étrangement, seules nos vies personnelles de tous les jours échappent à cette logique où c'est à  l'inverse la logique du "Faire plus pour gagner plus" qui prime.

"Mettez votre listes des choses à faire à la poubelle, et dressez une liste des choses à ne pas faire".

Concentrez vous sur les meilleurs 20%

Pour arriver à ce résultat, Richard Koch propose le triptyque : destination, route et actions.

La destination, c'est l'objectif de vie que vous vous fixez, là où vous voulez aller. Qui voulez-vous devenir ? Fixer un objectif est compliqué car par essence, choisir c'est renoncer. Il  s'agit tout autant de se concentrer sur une direction que de refuser de prendre toutes les autres directions qui  s'offrent à nous. La destination oblige à choisir ce qui nous rend heureux.

La route, consiste à trouver le chemin le plus simple  pour arriver à destination. Cette route est souvent contre-intuitive car nous sommes conditionnés pour imaginer des chemins qui nécessitent plus pour avoir  plus. Il faut donc faire l'effort de résoudre le challenge que nous n'avons pas l'habitude d'imaginer : faire plus en faisant moins

Richard Koch donne la comparaison suivante qui permet de comprendre son principe : si vous êtes dans le sud de l'Espagne, pour vous rendre de San Pédro à Séville, le chemin intuitif est une route sinueuse qui débute avec 45 kilomètres de virages en épingles au milieu des montagnes puis une route qui part dans différentes directions qu'il est difficile de suivre. C'est cependant la route la plus directe. Et donc celle que tout le monde emprunte. Que se passe-t-il si à l'inverse de la majorité des conducteurs vous exigiez de faire plus en faisant moins ? Richard Koch répond : dans ce cas vous découvririez qu'il existe une autoroute qui va de San Pedro à Malaga puis une seconde autoroute de Malaga à Séville. L'autoroute est habituellement vide (les espagnols détestent payer un péage), clairement signalée et le trajet est plus rapide bien que le chemin ne soit pas le plus direct. Ce n'est donc pas le chemin le plus intuitif mais bien le plus recommandable pour arriver à destination.

Les actions à entreprendre se déduisent simplement de la destination et de la route choisies. Les actions sont moins nombreuses et totalement orientées sur  les objectifs qui vous procurent le plus de bonheur.

 

L'argent et l'amour


Richard Koch conclut son livre en projetant le principe 80/20 sur  la question de l'argent et de l'amour.

L'argent. Appliquer le principe 80/20 à l'argent c'est se demander comment gagner plus en travaillant moins. Et je trouve que l'auteur y répond intelligemment . Son propos est le suivant : passé un seuil étonnamment bas, s'enrichir ne procure pas plus de bonheur aux gens. Autrement dit, dès lors que vous avez suffisamment d'argent pour vous loger, vous nourrir et vous vêtir, s'enrichir perd fortement de son intérêt. 

A l'appui de cette idée Richard Koch cite différentes études dont une qui porte sur plusieurs milliers de personnes dans 29 pays à travers le monde et qui fait apparaitre que le niveau de satisfaction des citoyens et leur pouvoir d'achat sont fortement corrélés, jusqu'à un certain seuil à partir duquel l'accroissement du pouvoir d'achat n'influence plus leur niveau de bonheur.

Il existe donc un certain point à partir duquel gagner plus d'argent (et donc investir plus de temps et d'énergie pour y arriver) ne participe plus à  la création de plus de bonheur et d'autres leviers prennent le relais. La question à se poser est donc la suivante : quels sont les 20% d'argent qui fabriquent mes 80% de bonheur ?

L'amour et l'affection. Des relations plus nombreuses nous rendent-elles plus heureux ? L'observation de Richard Koch sur ce sujet est la suivante : dans un monde hyper connecté, nous donnons trop d'énergie, de temps et d'amour à trop de gens ce qui dilue la qualité de nos relations. Nous avons intérêt à définir les 20% de nos relations qui méritent nos 80% d'attention. La question à se poser : qui sont ces gens qui méritent votre attention et votre affection ?

Et Richard Koch de conclure :
Est-ce difficile ? Étrange plutôt. Pourtant il s'agit de troquer un grand nombre de choses qui vous sont indifférentes contre les rares choses qui vous tiennent vraiment à cœur. Il n'y a pas de progrès sans changement.

Apprenez-en plus et achetez ‘Bien Vivre le Principe 20/80’ de Richard Koch :



Influence & Manipulations, de Robert Cialdini (Résumé du livre)

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Titre original : Influence: The Psychology of Persuasion

Version papier : 408 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

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Extraits

“A well-known principle of human behavior says that when we ask someone to do us a favor we will be more successful if we provide a reason. People simply like to have reasons for what they do.”
― Robert B. Cialdini, Influence: The Psychology of Persuasion

“There is a natural human tendency to dislike a person who brings us unpleasant information, even when that person did not cause the bad news. The simple association with it is enough to stimulate our dislike.”
― Robert B. Cialdini, Influence: The Psychology of Persuasion





Avec plus de 250 000 exemplaires vendus dans le monde, Influence & Manipulation s'est placé au premier rang des ouvrages publiés sur le thème de la manipulation. Le célèbre psychologue Robert Cialdini y explique pourquoi certaines personnes sont douées d'un remarquable don pour la persuasion et comment il est possible de les battre sur leur propre terrain. Ce document nous dévoile les six secrets psychologiques qui se cachent derrière notre dangereuse tendance à nous laisser influencer, ainsi que les moyens employés par les spécialistes de la persuasion pour les exploiter à notre insu. Il nous apprend a nous en défendre - en tournant ces secrets a notre avantage.

Très intéressante lecture que ce livre construit autour des six secrets de la manipulation que sont la réciprocité, l’engagement et la cohérence, la preuve sociale, la sympathie, l’autorité et la rareté.

Si vous maîtrisez ces six secrets vous avez le pouvoir remarquable d’influencer les gens qui vous entourent.

Je partage avec vous 15 Techniques de Persuasion et de Manipulation révélées par Robert Cialdini.

#1 La loi des clichés.

Nous adorons les raccourcis que sont les clichés car ils facilitent notre compréhension du monde qui nous entoure. Quand nous empruntons un raccourci, nous passons en pilote automatique et baissons la garde, c’est à ce moment que nous sommes le plus manipulable, car très vulnérable. Ex. de clichés : si le prix d’un bijou est élevé, je vais penser qu’il est de qualité, car dans mon esprit qualité = cher, sans forcément vérifier à chaque fois si cette équation se vérifie.

#2 La loi des contrastes.
 
Si je mets quelque chose de bon marché à côté de quelque chose de très cher, le premier objet m’apparaîtra encore moins cher que si je l’avais vu seul. Ainsi j’ai intérêt à d’abord vous faire acheter un costume (cher) pour ensuite vous faire acheter des accessoires. Après avoir acheté un costume à 1000 €, des accessoires à 10 € vous paraissent à un prix dérisoire.

#3 - La loi de la Réciprocité.
 
La règle de la réciprocité veut que l’on s’efforce de payer de retour les avantages reçus d’autrui. Cette règle est d’une telle force qu’elle est irrésistible : personne ne veut passer pour un ingrat. Et le poids d’une dette ne s’efface qu’après avoir été payée.

"Un service rendu doit être payé par un autre service, non par l’indifférence."

Ex. : Si j’aide une personne à accéder au pouvoir, je m’attends à ce qu’elle me renvoi l’ascenseur. Si je vous fais goûter un échantillon de produit en magasin, vous vous sentirez obligé de m’acheter mon produit.

#4 - La loi de la Concession Réciproque ou technique du rejet-retrait.

Cette règle se déduit de la précédente. Si je vous offre une concession, vous me paierez en retour par une concession. Ex. : Accepteriez-vous de vous investir pendant deux ans à visiter une maison de retraite chaque dimanche pendant deux heures ? Réponse : Non. Contre-demande : Accepteriez-vous de les accompagner une après-midi pour faire une visite d’un musée ? Réponse : Oui, pourquoi pas (Combien auraient dit oui sans qu’on leur fasse la première proposition ?).
"Il semble donc qu’un accord auquel on a abouti par de feintes concessions de l’adversaire peut-être tout à fait satisfaisant"

#5 - La loi de l’engagement.

"Dès que nous avons pris position pour une certaine attitude, nous nous trouvons soumis à des pressions intérieures et extérieures qui nous obligent à agir dans la ligne de notre position première : nous réagirons de façon à justifier nos décisions antérieures."

Le principe de l’engagement consiste à obliger quelqu’un à prendre position : nous détestons perdre la face et renoncer à nos idées.

"Si je peux vous pousser à un engagement quelconque (c’est à dire à prendre position,publiquement), j’aurai préparé le terrain et pourrai vous pousser à vous en tenir, avec une cohérence automatique et inconsidérée, à cet engagement"

#5-Bis La loi du “petit” engagement.

La loi du “petit” engagement veut que même l’engagement le plus modeste m’oblige à être cohérent. Ainsi un vendeur a intérêt à conclure avec vous une petite vente, même très modeste, pour s’assurer de votre retour dans son magasin. Par souci de cohérence, c’est chez lui que vous vous rendrez pour réaliser un achat du même ordre, mais de plus grande taille cette fois.

#6 - La loi de l’engagement par écrit.

L’engagement par écrit vous engage au motif de la règle de l’engagement N°5. Mais à cela s’ajoute la force de l’écrit : l’écrit a une puissance quasi magique. Nous nous sentons doublement impliqué quand nous écrivons ce que nous pensons. Ainsi des sociétés de vente à domicile, pour diminuer le taux d’utilisation de la garantie qui permet à leurs clients de se rétracter dans un délai de 7 jours, font remplir leur bon de commande par leur client eux-mêmes, en présence du vendeur. De cette façon, les clients se sentent engagés, puisque c’est eux qui ont écrit.

#7- La loi de l’engagement créatif.

L’engagement créatif, consiste à accorder un avantage à une personne afin de la presser à prendre une décision, et l’obliger à annoncer de façon publique son engagement. Puis de retirer l’avantage initial. Par souci de cohérence, la personne se sera créé toute une série de raisons qui expliquent son engagement bien que l’avantage initial ait disparu.

L’exemple typique est le vendeur de voitures qui vous propose une réduction de 10% sur l’achat d’une voiture. Vous cédez et vous engagez à l’acheter. Au moment de signer, coup de fil de son patron, air gêné du vendeur, la réduction de 10% n’est pas accordée. Le processus fait que vous vous êtes déjà imaginé au volant de cette voiture, que vous avez imaginé tout un tas de raison de l’acquérir et que la disparition de la remise ne vous y fait pas renoncer.

#8- La loi de la preuve sociale.

"L’un des moyens de déterminer ce qui est bien est de découvrir ce que d’autres personnes pensent être bien (...). Habituellement quand un grand nombre de gens fait quelque chose, c’est que c’est la meilleure chose à faire".

La règle de la preuve sociale consiste à dire qu’il existe un fort pouvoir d’imitation chez chacun d’entre nous - en particulier sur les gens dont nous estimons qu’ils nous ressemblent et dans un contexte où l’incertitude sur la conduite à tenir est forte :

"Comme quatre-vingt-quinze pour cent des gens sont par nature des imitateurs, et seulement cinq pour cent des innovateurs, les gens sont plus facilement persuadés par les actions de leur semblables que par tout autre argument que nous pouvons leur donner."
Ainsi on met dans les publicités des stars auxquelles s‘identifier, ou en politique, on valorise le comportement de quelques leaders pour initier un changement des foules.

#9- La loi de l’apparence physique.

Être beau rend puissant, car nous accordons plus d’importance aux gens que nous estimons beaux :

"Les recherches montrent que nous attribuons automatiquement aux individus aux physiques harmonieux des qualités telles que le talent, la bonté, l’honnêteté et l’intelligence. De plus nous faisons ce jugement sans nous rendre compte que l’apparence physique nous influence."

#10 - La loi de la Similarité.

Nous faisons plus confiance à ceux dont nous pensons qu’ils nous sont semblables :
"Nous aimons ce qui nous ressemble. (...) Par conséquent, ceux qui veulent qu’on les aime pour persuader plus facilement peuvent atteindre cet objectif en paraissant semblable à nous."
#11 - La loi des Compliments.

Nous sommes sans défense devant un compliment :
"Les commentaires positifs éveillent de la sympathie envers le flatteur, indépendamment de leur sincérité."
#12 - La loi de la coopération.

Une personne coopérant nous apparaît toujours plus sympathique. L’exemple typique est celui d’un interrogatoire avec deux policiers, l’un jouant le rôle du mauvais policier, qui exagère son agressivité à l‘égard de la personne interrogée, l’autre jouant le rôle du gentil policier, qui fait semblant de coopérer avec la personne interrogée : si tu me donnes des aveux, je calmerai mon collègue et j’essaierai de dire un mot en ta faveur au juge.

"Les professionnels de la persuasion s’efforcent sans cesse d’établir qu’ils travaillent avec nous à un but commun, qu’il faut s’entraider, en somme qu’ils font équipe avec nous"

#13 - La loi de l’association.

Nous associons volontiers à une personne les qualités de son entourage ou de son environnement. L’exemple le plus évident est celui d’un homme politique qui aimera s’entourer de personnalités du show business appréciées du public, afin que cette sympathie rejaillisse sur lui. Mais aussi celle du présentateur météo qu’on maudira s’il nous annonce du mauvais temps, jusqu’au messager de la Perse antique que l’on tuait à son arrivée s’il était porteur d’une mauvaise nouvelle :

"La nature de la nouvelle infecte le Messager"

#14 - La loi de l’autorité.

L’autorité permet de manipuler et les professionnels de la persuasion savent revêtir les habits de l’autorité pour arriver à leurs fins.

Parmi ces habits, on citera les titres qui confèrent un statut (Docteur, …), les vêtements (habit de policier, costume trois pièces, …), les accessoires (belle voiture, …)

#15 - La loi de la rareté.

La loi de la rareté veut que plus une chose est rare et plus elle devient désirable :

"Les occasions nous paraissent plus intéressantes lorsqu’elles sont exceptionnelles (...). En fait, nous semblons plus motivés par la crainte de perdre une chose que par la perspective d’en gagner une autre, de valeur égale."

La loi de la rareté est particulièrement efficace dans les contextes d’une liberté dont on avait l’habitude et que l’on vous supprime (Théorie de la réactance).

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