Le Zen et l'Art de Tomber amoureux, de Brenda Shoshanna



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Titre original : Zen and the Art of Falling in Love

Version papier : 251 pages

Temps de lecture estimé : 8 heures environ

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Le Zen et l'Art de Tomber Amoureux est mon véritable coup de cœur de cet été. Il s'agit d'un livre qui traite des principes du bouddhisme appliqués à la question amoureuse. 

De prime abord, si l'on ne connaît rien au bouddhisme, et c'était mon cas avant de découvrir ce livre, on ne s'attend peut-être pas à ce qu'une religion, ou une philosophie, nous guide sur le sujet de l'amour.

Et pourtant après l'avoir lu, j'ai complètement changé d'avis et je pense que cet ouvrage est un must pour qui souhaite avoir une vie amoureuse sereine et épanouie.

Ce livre éduque a l'amour. L'amour de la vie de couple mais plus largement l'amour de son prochain. 

On y apprend à accueillir l'autre tel qu'il est, à ne pas vouloir le changer, à le laisser partir s'il le faut, à apprécier l'instant présent, à être qui l'on est, à faire tomber le masque. 

Ce livre soulage, illumine et je vais m'empresser de l'offrir autour de moi ...

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Power, les 48 lois du Pouvoir, de Robert Greene

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Titre original : The 48 Laws of Power

Version papier : 464 pages

Temps de lecture estimé : 20 heures environ

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Extraits

“When you are trying to impress people with words, the more you say, the more common you appear, and the less in control. Even if you are saying something banal, it will seem original if you make it vague, open-ended, and sphinxlike. Powerful people impress and intimidate by saying less. The more you say, the more likely you are to say something foolish.” 
― Robert Greene, The 48 Laws of Power

“Appearing better than others is always dangerous, but most dangerous of all is to appear to have no faults or weaknesses. Envy creates silent enemies. It is smart to occasionally display defects, and admit to harmless vices, in order to deflect envy and appear more human and approachable. Only gods and the dead can seem perfect with impunity.” 
― Robert Greene, The 48 Laws of Power





'Le sentiment de n'avoir aucun pouvoir sur les gens et les événements est difficilement supportable : l'impuissance rend malheureux. Personne ne réclame moins de pouvoir, tout le monde en veut davantage.'

Si le Pouvoir avait ses Lois, quelles seraient-elles ?


C'est à cette question que se propose de répondre Robert Greene dans Les 48 Lois du Pouvoir, un best-seller vendu à + 2 millions d'exemplaires.

Véritable manuel de la manipulation, Les 48 Lois du Pouvoir analysent la quintessence de cette sagesse millénaire, tirée de la vie et des œuvres des plus illustres stratèges (Sun Zi, Clausewitz), hommes d' État (César, Louis XIV, Bismarck, Talleyrand), courtisans (Castiglione, Gracián), séducteurs (Ninon de Lenclos, Casanova) et escrocs de l'histoire.

Amoral, intelligent, impitoyable et captivant, cet ouvrage colossal condense 3000 ans d'histoire du pouvoir en 48 lois.

Mon sentiment, après avoir tourné la dernière page de ce précieux livre, c'est d'abord de l'admiration pour Robert Greene.

Quel travail herculéen pour condenser 3000 ans d'Histoire et arriver à mettre en musique tous ces puissants qui illustrent chacune des lois : Cléopâtre, César, Louis XIV, Napoléon, Bismarck, Casanova, Sun Zi, Clausewitz, ... 


Robert Greene relie d'un fil d'or tous ces puissants, pourtant d'époques et de lieux différents, et leur donne vie. Il décortique leur stratégie de pouvoir, leurs succès, leurs échecs, donne à voir comment le lecteur peut à son tour s'en inspirer et énonce les 48 Lois pour exceller dans les jeux de pouvoir.

Le livre est dense mais accessible, les exemples foisonnent, les citations également. A mi-chemin entre un travail d'historien et celui d'un psychologue, Robert Greene explore toutes les facettes de la nature humaine.



Quelles sont-elles ces lois ?


Ne donnez à vos ennemis aucune possibilité de négociation, aucun espoir, aucune marge de manoeuvre. Écrasez-les, c'est tout"

Il serait vain de vouloir résumer ses lois, mais on pourra retenir que le pouvoir repose selon Robert Greene sur notre capacité à nous maîtriser, à ne pas laisser paraître nos émotions, à rester fluide, insaisissable, imprévisible, à ne pas prendre parti. Il réside aussi dans notre capacité à exploiter les faiblesses de l'autre, donc à les repérer, à écouter, à courtiser.

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Mange, Prie, Aime d'Elisabeth Gilbert (Eat, Pray, Love)

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Titre original : Eat, Pray, Love

Version papier : 384 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

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Extrait

“People think a soul mate is your perfect fit, and that's what everyone wants. But a true soul mate is a mirror, the person who shows you everything that is holding you back, the person who brings you to your own attention so you can change your life. 

A true soul mate is probably the most important person you'll ever meet, because they tear down your walls and smack you awake. But to live with a soul mate forever? Nah. Too painful. Soul mates, they come into your life just to reveal another layer of yourself to you, and then leave. 

A soul mates purpose is to shake you up, tear apart your ego a little bit, show you your obstacles and addictions, break your heart open so new light can get in, make you so desperate and out of control that you have to transform your life, then introduce you to your spiritual master...” 


― Elizabeth Gilbert, Eat, Pray, Love



Eat, Pray, Love (Adapté en français sous le nom Mange, Prie, Aime) est la narration par Elisabeth Gilbert, trentenaire new-yorkaise, douloureusement divorcée, de ses voyages en Italie, en Inde puis en Indonésie, à la recherche d'une vie meilleure.

Classé dans la liste des best-sellers du New-York Times pendant 187 semaines, le livre est adapté au cinéma - Julia Roberts y jouera le rôle d'Elisabeth Gillbert.

Je commencerai par dire que ce livre m'a fortement impressionné. Peut-être même qu'il fait partie de la liste très distinguée des livres qui ont  impacté ma vie. Sachant qu'il n'y avait dans cette liste qu'un seul livre, elle en compte désormais deux.

J'imagine que si ce livre m'a fait un tel effet c'est surtout qu'en racontant son histoire Élisabeth Gilbert parle de la mienne, de la vôtre, et d'un mal très contemporain : celui qui consiste à investir de l'énergie dans une vie qui ne vous plaît pas.

Quand le pétage de plomb survient, comment fait-on ? Comment revenir en arrière, comment rétablir sa trajectoire, retrouver l'équilibre ? Comment guérir le cœur qui saigne ? Comment taire les démons ? Comment soulager le corps ? Le témoignage d'Élisabeth Gilbert nous montre que même si c'est douloureux, il est toujours possible de s'aligner avec sa vraie nature vers une vie heureuse.

Eat, Pray, Love fait du bien au cœur et à l'âme. Et c'est aussi une quête vers l'illumination. Trouver du sens à sa vie.

Pour se faire, Elisabeth Gilbert prend la route. Certains diront qu'elle fuit. D'autres qu'elle accomplit sa légende personnelle.

Beaucoup d'auteurs ont pris la route avant Elisabeth Guilbert pour se trouver  - Rimbaud qu'on appelait l'homme aux semelles de vent, Jean-Jacques Rousseau, Saint-Paul, Saint-Augustin ou plus contemporain Christopher McCandless, personnage principal d'Into the Wild. Et quelque part, Eat, Pray, Love  est la version talon aiguille de ces illuminés qui quittent la société pour se retrouver.

Pourtant, jamais Eat, Pray, Love ne tombe dans le travers qui consisterait à en faire un roman de gare qu'on achète pour passer le temps dans une salle d'attente. 

Non ce livre a une vraie profondeur et une belle intelligence. On devine en le lisant, en découvrant les citations d'auteurs passés et présents, qu'Elisabeth Gilbert est un rat de bibliothèque, qu'elle aime lire, chercher, fouiller le texte - et elle le confirme d'ailleurs dans un talk irrésistible qu'elle donne sur la scène du TED. Son écriture est vive, drôle, enjouée et apaisée.

Bref, un livre bien écrit à lire et à relire dans les moments de doute pour faire la paix avec soi-même, et que je vous recommande sans réserve.

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Bien Vivre le Principe 80/20, de Richard Koch (Résumé du livre)


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Titre original : The 80/20 principle : the secret to achieving more with less

Version papier : 392 pages

Temps de lecture estimé : 10 heures environ

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Extraits


“Those who seize the day become seriously rich.” 


“The way to create something great is to create something simple.” 




La plupart des causes donnent peu de résultats. Quelques unes transforment la vie.



Dans Bien Vivre le Principe 80/20 : Moins de Travail et de Stress pour Plus de Succès et de PlaisirRichard Koch développe une idée simple : beaucoup ont pour croyance que toutes les actions donnent des résultats proportionnels pour peu qu'on y investisse la même énergie, le même temps ou le même argent. 

Selon lui, cette croyance est fausse : il y a des actions qui sont les sources massives de résultats, tandis que d'autres actions génèrent une multitude d'effets insignifiants. 

Et il en arrive à l'équation selon laquelle dans nos vies seules 20% de nos actions génèrent 80% des résultats. Dans ce cas, demande-t-il, pourquoi continuer à s'intéresser aux 80% d'actions qui ne génèrent que 20% de résultats ? Identifions ces 80% qui ne servent à rien, éliminons-les, libérons du temps, de l'énergie, de l'argent et réinvestissons les sur les actions qui comptent vraiment. 

Autrement dit : faisons plus en faisant moins !


Utopie ? Pas tant que ça si l'on en croit Richard Koch. Il va dans le sens de l'histoire de faire toujours plus avec moins dans tous les domaines. C'est le cas des téléphones, des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants. C'est le cas des voitures, des trajets, des industries, tout avec le temps s'améliore et vise à mieux fonctionner tout en utilisant moins de ressources. Étrangement, seules nos vies personnelles de tous les jours échappent à cette logique où c'est à  l'inverse la logique du "Faire plus pour gagner plus" qui prime.

"Mettez votre listes des choses à faire à la poubelle, et dressez une liste des choses à ne pas faire".

Concentrez vous sur les meilleurs 20%

Pour arriver à ce résultat, Richard Koch propose le triptyque : destination, route et actions.

La destination, c'est l'objectif de vie que vous vous fixez, là où vous voulez aller. Qui voulez-vous devenir ? Fixer un objectif est compliqué car par essence, choisir c'est renoncer. Il  s'agit tout autant de se concentrer sur une direction que de refuser de prendre toutes les autres directions qui  s'offrent à nous. La destination oblige à choisir ce qui nous rend heureux.

La route, consiste à trouver le chemin le plus simple  pour arriver à destination. Cette route est souvent contre-intuitive car nous sommes conditionnés pour imaginer des chemins qui nécessitent plus pour avoir  plus. Il faut donc faire l'effort de résoudre le challenge que nous n'avons pas l'habitude d'imaginer : faire plus en faisant moins

Richard Koch donne la comparaison suivante qui permet de comprendre son principe : si vous êtes dans le sud de l'Espagne, pour vous rendre de San Pédro à Séville, le chemin intuitif est une route sinueuse qui débute avec 45 kilomètres de virages en épingles au milieu des montagnes puis une route qui part dans différentes directions qu'il est difficile de suivre. C'est cependant la route la plus directe. Et donc celle que tout le monde emprunte. Que se passe-t-il si à l'inverse de la majorité des conducteurs vous exigiez de faire plus en faisant moins ? Richard Koch répond : dans ce cas vous découvririez qu'il existe une autoroute qui va de San Pedro à Malaga puis une seconde autoroute de Malaga à Séville. L'autoroute est habituellement vide (les espagnols détestent payer un péage), clairement signalée et le trajet est plus rapide bien que le chemin ne soit pas le plus direct. Ce n'est donc pas le chemin le plus intuitif mais bien le plus recommandable pour arriver à destination.

Les actions à entreprendre se déduisent simplement de la destination et de la route choisies. Les actions sont moins nombreuses et totalement orientées sur  les objectifs qui vous procurent le plus de bonheur.

 

L'argent et l'amour


Richard Koch conclut son livre en projetant le principe 80/20 sur  la question de l'argent et de l'amour.

L'argent. Appliquer le principe 80/20 à l'argent c'est se demander comment gagner plus en travaillant moins. Et je trouve que l'auteur y répond intelligemment . Son propos est le suivant : passé un seuil étonnamment bas, s'enrichir ne procure pas plus de bonheur aux gens. Autrement dit, dès lors que vous avez suffisamment d'argent pour vous loger, vous nourrir et vous vêtir, s'enrichir perd fortement de son intérêt. 

A l'appui de cette idée Richard Koch cite différentes études dont une qui porte sur plusieurs milliers de personnes dans 29 pays à travers le monde et qui fait apparaitre que le niveau de satisfaction des citoyens et leur pouvoir d'achat sont fortement corrélés, jusqu'à un certain seuil à partir duquel l'accroissement du pouvoir d'achat n'influence plus leur niveau de bonheur.

Il existe donc un certain point à partir duquel gagner plus d'argent (et donc investir plus de temps et d'énergie pour y arriver) ne participe plus à  la création de plus de bonheur et d'autres leviers prennent le relais. La question à se poser est donc la suivante : quels sont les 20% d'argent qui fabriquent mes 80% de bonheur ?

L'amour et l'affection. Des relations plus nombreuses nous rendent-elles plus heureux ? L'observation de Richard Koch sur ce sujet est la suivante : dans un monde hyper connecté, nous donnons trop d'énergie, de temps et d'amour à trop de gens ce qui dilue la qualité de nos relations. Nous avons intérêt à définir les 20% de nos relations qui méritent nos 80% d'attention. La question à se poser : qui sont ces gens qui méritent votre attention et votre affection ?

Et Richard Koch de conclure :
Est-ce difficile ? Étrange plutôt. Pourtant il s'agit de troquer un grand nombre de choses qui vous sont indifférentes contre les rares choses qui vous tiennent vraiment à cœur. Il n'y a pas de progrès sans changement.

Apprenez-en plus et achetez ‘Bien Vivre le Principe 20/80’ de Richard Koch :